Si vous connaissez l’Observatoire et ses missions, vous saurez alors que nous sommes davantage portés du côté végétal du plancton. C’est via ces différentes analyses notamment portées sur le phytoplancton que l’association s’est davantage concentrée sur ce groupe que sur un autre. Cependant, le zooplancton n’est pas ignoré bien heureusement, mais nos connaissances ne plongent pas entièrement sur la thématique. C’est pour ces raisons que dernièrement, des salariés, des bénévoles et stagiaires se sont penchés sur ces bestioles, nous confirmant une nouvelle fois la complexité du vivant et de son identification, nous donnant du fil à retordre !
Un besoin de connaissances
Si aucune étude ou analyse ne nous pousse à nous intéresser au zooplancton, un certain besoin s’est néanmoins fait ressentir au sein de l’Observatoire. Le plancton est vaste dans sa diversité, il est évident que personne n’ait la science infuse sur cet univers encore aujourd’hui mal connu. Le zooplancton, lui, est une composante également complexe, notamment sur son identification (ce qui n’exclut pas la complexité des autres taxons). Larve animale à multiples stades d’évolution, manque ou absence de documentation ou encore clade extrêmement vaste, rien ne facilite la tâche, mais rien n’est impossible !
Pêcher en tâtonnant, de jour comme de nuit
Le plancton, on en pêche partout, à toutes les saisons, de jour comme de nuit mais toutes les espèces ne sont pas présentes sur la même période, bien entendu. La meilleure solution est donc de pêcher partout, de la côte ou en bateau et de jour comme de nuit. Par exemple, la pêche verticale et horizontale nous ont permis entre autre d’observer une belle différence : des méduses de haut en bas, des larves de gauche à droite. Des observations explicables mais toujours étonnantes à découvrir.
Ce « flou » des prélèvements nous aura donc permis d’explorer à l’aveugle certains sites avec nos filets et de ne pas nous priver de nos premières virées nocturnes qui nous ont délivré de belles observations sous nos microscopes !
Des premières retombées
Organiser et faire des sorties, prélever, observer, photographier, identifier et recommencer, ça forge ! Aucune de ces pêches ne peut malheureusement nous donner de résultats, car aucun protocole ne s’y prête et n’est de toute manière pas dans nos premières attentes. Nous pouvons néanmoins en dégager d’autres bénéfices, comme la collecte et le partage des photos réalisées, mises en évidence sur les différents réseaux de l’Observatoire ! Enfin, croiser et recroiser certaines espèces nous permet également d’avoir une meilleure idée de la périodicité parfois peu documentée de leur reproduction et de remplir notre photothèque.
En bref, ces premiers essais sont pour l’Observatoire une occasion encore une fois d’aller plus loin dans cette vaste quête : Mieux connaître le Plancton. L’Automne nous permettra de renouveler nos expériences, de même pour l’Hiver ! Et pour vous, ces pêches deviendront photos qui seront exposées sur nos différents supports !
